Mon Enfer Céleste

Je t’aime

Et ton amour c’est l’interdit

Je t’aime

Et dans mon péché je nuis

Je t’aime…

Jamais l’enfer ne paraitrait aussi délicieux


Et je le dégusterais

Comme je dégustais à l’aube ton corps

Je succomberais à son feu

Comme je succombais à la passion, à ta peau divine



Là bas, au sein des démons

Je chanterai ta louange

Plus besoin du Dieu des Hommes

Mon Dieu c’est toi

Ma prière, ma foi

Mon temple et ma Loi



Tu sais, mon ange,

Jamais n’ai-je adoré mes larmes

Comme lorsqu’elles coulaient pour échanger tes peines

Jamais n’ai-je senti mon âme

Que lorsqu’elle s’est unie à la tienne



Trésor.. Te souviens-tu encore?

Nous marchions au crépuscule, ta main dans la mienne

Les couloirs d’un immeuble..

Le silence et l’obscurité ne sont jamais combinés

D’une telle perfection, d’un tel chef-d’oeuvre

Jamais le calme ne disait autant



Au bout d’un escalier, le temps s’arrêta

Ce que nos coeurs disaient, ce que nos corps sentaient

Trop glorieux pour être retenus..

Contre un mur, tu m’attires vers toi

Tes mains brûlent ma peau

Mes doigts ravagent la tienne

Mon coeur s’essoufle

Tes lèvres frissonnent

Plus fort encore, je te serre

Tellement je veux dénier ce corps

Qui tranche entre toi et moi



Dans la fermeté du moment

La douceur de tes baisers m’envahit

La lumière dans tes yeux, que tu ouvres

Quand nos lèvres se quittent,

Pour se rejoindre dans la seconde qui suit

L’odeur de ton parfum

Emanant de ta nuque, des paumes de tes mains,

De ta poitrine,

Celle ci tremble et se dresse

Gémit tes désirs à chaque caresse..



Les frontières de la terre se brisent

Plus rien au monde n’existe

Ni les Hommes, ni leurs plaintes

Ni les jugements et les craintes



Dans la profondeur de tes bras

Entièrement je me donne, et je soupire:

“Emmène moi au paradis de tes désirs

Fais que mon sort dépende de tes soupires

Désormais ma précieuse, je vie pour te satisfaire

Oh ma Déesse, ma Muse, oh ma folie

A jamais je serai ton esclave soumis”


K-rulz